Le 10 septembre marque la Journée mondiale de prévention du suicide. Un sujet tabou, souvent tu, mais vital. Parlons-en avec bienveillance, écoutons sans juger, et devenons, chacun·e, un maillon de cette chaîne de prévention.

Un fléau silencieux mais évitable

Chaque année, près de 700 000 personnes (OMS) mettent fin à leurs jours dans le monde. En France, c’est l’une des premières causes de mortalité chez les jeunes adultes. Et pourtant, dans la majorité des cas, le suicide peut être évité.

La clé ? La prévention. L'écoute. L'empathie.
Ce n’est pas une affaire de spécialistes uniquement. C’est une responsabilité collective.

Ce qu’on ne voit pas toujours : les signes d’alerte

Les personnes en détresse ne le montrent pas toujours. Mais certains signaux doivent nous alerter :

• Isolement soudain

• Perte d’intérêt pour ce qu’elles aimaient

• Changement d’humeur brutal

• Paroles comme : « Je ne vois pas d’issue », « Je dérange », « Ce serait mieux sans moi »

Ce ne sont pas des caprices. Ce sont des appels à l’aide.

Parler sauve des vies

Beaucoup ont peur d’aborder le sujet, de “mal faire”. Mais parler du suicide ne le provoque pas. Bien au contraire : cela permet d’ouvrir un espace de parole, d'oxygéner une souffrance qui étouffe.

👉 Tu n’as pas besoin d’être psy pour être une présence sécurisante.
Tu peux dire :

« Tu veux en parler ? Je suis là. »
« Ce que tu ressens est important. Tu n’es pas seul·e. »

Et si tu es concerné·e toi-même : tu as le droit de demander de l’aide. Tu mérites d’aller mieux. Ce que tu vis est dur, mais temporaire.

Des ressources pour se faire aider

Voici quelques ressources à garder précieusement :

• 3114 : Numéro National de Prévention du Suicide - Accessible 24/24 et 7/7 – gratuit et confidentiel

• Médecins, psychologues, associations locales : ose consulter

• Groupes de parole, lignes d’écoute anonymes

Tu n’as pas à traverser ça seul·e. Il existe des mains tendues. Prends-en une.

Brisons le silence, ensemble

La santé mentale, ce n’est pas un luxe. C’est un droit.
En parler, c’est normaliser la souffrance, et faire de la place à la résilience.

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Garde-le pour toi, si tu en as besoin.

Et surtout, souviens-toi :

Parfois, un simple "ça va ?" peut sauver une vie.

Conclusion

En cette Journée mondiale de prévention du suicide, engageons-nous à écouter, parler, tendre la main. Suis RBK Médias pour plus de contenus autour de la santé mentale et du bien-être. 💛 Ensemble, faisons du bruit pour ceux qui n’en ont plus la force.